ANACT

Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail

Directrice : Caroline Gadou

L’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) est un établissement public administratif créé en 1973 régi par le code du travail. Installée à Lyon, elle est placée sous la tutelle du ministère en charge du Travail. L’Anact a pour vocation d’améliorer les conditions de travail en agissant notamment sur l’organisation du travail et les relations professionnelles. En s’appuyant sur les enseignements de projets-pilotes qu’elle mène avec des entreprises, elle conçoit et diffuse, à destination des salariés, de leurs représentants et des directions — mais aussi de tous les acteurs qui interviennent auprès des entreprises — des méthodes et outils dans un objectif partagé : concilier durablement qualité de vie au travail et performance économique.

L’Anact est dotée d’un conseil scientifique composé de personnalités du monde de la recherche en sciences humaines et sociales, d’experts des questions d’organisation du travail et de responsables scientifiques d’institutions partenaires. Il donne un avis sur le programme de travail de l’Anact, contribue au suivi et à l’évaluation des actions conduites.

Dans le cadre de ses activité, l’Anact collabore avec de nombreuses équipes de recherche.

Le programme d’activité de l’Anact pour les années 2022 – 2023 est organisé autour de 5 axes thématiques, qui recoupent les axes de travail du GIS GESTES :
Priorité 1 : Le travail facteur de santé et de performance
Cette 1ère priorité a pour objectifs principaux de travailler les liens entre conditions de travail, santé et performance, en en précisant les déterminants organisationnels et managériaux. Privilégiant une approche développementale de la santé, ses travaux viseront à outiller les acteurs pour faire des projets de l’entreprise des vecteurs de construction de systèmes de travail soutenables.
Priorité 2 : Travail facteur de santé, d’inclusion et de développement des compétences
Cette 2ème priorité est étroitement liée aux enjeux santé-performance par son travail sur le développement d’organisations capacitantes, d’un travail soutenable, et par son périmètre intégrant les questions d’emploi, de travail et de santé. Elle a pour objets principaux les conditions du développement des compétences, le maintien en emploi, la prévention de la désinsertion professionnelle et les liens entre santé publique et santé au travail.
Priorité 3 : Qualité du dialogue social et des relations, articulation des formes de dialogue
Les axes de travail de cette 3ème priorité visent l’articulation d’actions vers les acteurs de la négociation collective, vers tous les acteurs de l’entreprise impliqués dans le dialogue social et professionnel, et vers les acteurs du dialogue social territorial. Ces registres de dialogue concernent toutes les thématiques du programme, ce qui appelle cette position intégrative et en appui des autres priorités
Priorité 4 : Organisation et travail hybrides
Cette 4ème priorité a été créée en 2020 sous l’effet de la crise sanitaire et de l’évolution rapide des configurations de travail. L’accélération soudaine du développement du travail à distance a fait passer les entreprises d’une approche individualisée à une logique collective et organisationnelle. Au-delà de ce phénomène ce sont des pratiques de travail, des modes d’organisation qui sont retravaillés, le rapport au temps, à l’espace et au collectif de travail évoluant fortement. Cette priorité observe, propose des expérimentations, et ce pour appuyer les négociateurs et les acteurs dans leur ensemble pour la recherche de nouveaux équilibres.
Priorité 5 : Transitions (numérique, écologie, apprentissages)
Cette 5ème priorité prend acte des transitions plurielles qui traversent le monde du travail, et de la nécessité de renforcer les capacités des acteurs de l’entreprise et de leur écosystème pour y faire face. Est adossé aux 2 axes « transition écologique » et « transition numérique » un 3ème axe « apprentissages » qui vise à soutenir les acteurs dans leur capacité à travailler sur l’avenir à partir de leur expérience du travail. Il s’agira d’appuyer les acteurs (entreprises, TPE-PME, territoriaux, branches, institutions) pour faire des conditions de travail un facteur de soutenabilité des modes de production futurs.
Axe transversal : Égalité intégrée
À partir de 2022, l’« égalité intégrée » devient un axe transversal, l’objectif étant de développer l’intégration des travaux sur le sujet dans chacune des 5 priorités thématiques. Deux dimensions majeures seront portées pour améliorer l’égalité d’accès à la QVT/QVCT pour toutes et tous: l’égalité professionnelle femme-homme, comme les inégalités sociales et générationnelles.

Correspondant·e·s de l’établissement au sein du GESTES :

Amandine Brugière : a.brugiere@anact.fr

Nicolas Fraix : n.fraix@anact.fr