Séminaire 2019-2024 : Le travail en transformation ?
11 juin 2024 : séminaire « Le travail en transformation », séance 21 – Alizée Delpierre, chargée de recherche CNRS en sociologie viendra présenter son ouvrage Servir les riches. Les domestiques chez les grandes fortunes.
Virginie Althaus, maîtresse de conférences en psychologie du travail à l’Université de Rouen, interviendra en tant que discutante.
4 avril 2024 : séminaire « Le travail en transformation », séance 20 – avec Coralie Perez, ingénieure de recherche à l’Université Paris 1, et Thomas Coutrot, chercheur associé à l’IRES, co-auteur.e.s de l’ouvrage Redonner du sens au travail : une aspiration révolutionnaire. L’ouvrage est discuté par Julie Landour, maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paris Dauphine.
12 mars 2024 : séminaire « Le travail en transformation », séance 19 – avec Fanny Darbus, maîtresse de conférences en sociologie à Nantes Université, co-auteure de l’ouvrage Santé et travail dans les TPE : S’arranger avec la santé, bricoler avec les risques. L’ouvrage était discuté par Maëlezig Bigi, maîtresse de conférences en sociologie au Cnam, et Marc Malenfer, chargé de mission veille et prospective à l’INRS.
1er février 2024 : séminaire « Le travail en transformation », séance 18 – avec Anne-Catherine Wagner, professeure de sociologie à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne et rattachée au Centre européen de sociologie et de science politique, auteure de l’ouvrage Coopérer. Les Scop et la fabrique de l’intérêt collectif. L’ouvrage était discuté par Muriel Prévot-Carpentier, maîtresse de conférences en ergonomie à l’Université Paris 8.
7 avril 2023 : séminaire « Le travail en transformation », séance 17 – avec Philippe Veyrunes, professeur émérite en sciences de l’éducation (EFTS, Université Toulouse Jean Jaurès), auteur de l’ouvrage Du petit paysan à l’agro-entrepreneur et après ? Activités de quatre générations dans les Garrigues gardoises (1920 – 2020). L’ouvrage était discuté par Stéphane Angles, professeur de géographie à l’Université de Lorraine (laboratoire LOTERR) et Marie-Odile Nozières-Petit, zootechnicienne et chercheuse à l’INRAE (UMR Selmet). La séance était animée par Gaëtan Bourmaud, Maître de conférences en ergonomie à l’Université Paris 8 (laboratoire Paragraphe).
16 mars 2023 : séminaire « Le travail en transformation », séance 16 – avec Scarlett Salman, sociologue (LISIS, Université Gustave Eiffel), auteure de l’ouvrage Aux Bons soins du capitalisme. Le coaching en entreprise. La séance était discutée par Fabienne Brugère, philosophe (LLCP, Université Paris 8).
6 février 2023 : séminaire « Le travail en transformation », séance 15 – avec Corinne Gaudart, ergonome (Lise – CNAM), et Serge Volkoff, statisticien et ergonome (CEET- CNAM), auteurs de l’ouvrage Le Travail pressé. Pour une écologie des temps du travail. La séance était discutée par Maëlezig Bigi, sociologue (Lise-CEET-CNAM).
29 juin 2022 : séminaire « Le travail en transformation », séance 14 – avec Eric Hamraoui (CRTD – CNAM) et Eric Dayre (CERCC – ENS Lyon), co-directeurs de l’ouvrage Le symptôme de Bartleby ou le travail réticent. La séance était discutée par Isabelle Raviolo, enseignante en philosophie et directrice de programme au Collège international de philosophie.
30 mai 2022 : séminaire « Le travail en transformation », séance 13 – avec Nicolas Hatzfeld, auteur de Les Frères Bonneff – reporters du travail Articles publiés dans L’Humanité de 1908 à 1914. Sophie Béroud a discuté cette séance qui s’est déroulée en hybride, à la MSH Paris Nord et à distance.
14 mars 2022 : séminaire « Le travail en transformation », séance 12 – avec François-Xavier Devetter et Julie Valentin, auteurs de Deux millions de travailleurs et des poussières. L’avenir des emplois du nettoyage dans une société juste.
Maëlezig Bigi a discuté cette séance qui s’est déroulée en hybride, à la MSH Paris Nord et à distance.
28 septembre 2021 : séminaire « Le travail en transformation », séance 11 – Cyrine Gardes (CERTOP, Université Toulouse 2), lauréate du prix de thèse du Gestes présente sa thèse de sociologie intitulée « Un salariat à bas coût. Le travail dans une enseigne low-cost de bricolage ».
Cette présentation était discutée par Annie Jolivet, chercheuse en économie (Cnam-CRTD/CEET).
11 juin 2021 : séance 10 – Léna Masson (LUMEN, IAE de Lille), lauréate du prix de thèse du Gestes pour sa thèse en sciences de gestion intitulée « Le mode de gestion d’une industrie à risques, ses évolutions et ses effets : le cas de la maintenance sous-traitée des Centres Nucléaires de Production d’Électricité d’EDF ».
Cette présentation était discutée par Johann Petit, Maître de conférences en ergonomie (IMS, Université de Bordeaux).
7 juillet 2021 : séance 9 – présentation de l’ouvrage Les dépossédés de l’open space. Une critique écologique du travail par son autrice, Fanny Lederlin (EA Rationalités contemporaines, Université de Paris).
Cette présentation était discutée par Thomas Coutrot (DARES – Ministère du Travail). Séance animée par Gregor Bouville (DRM, Université Paris Dauphine).
25 mai 2021 : séminaire « Le travail en transformation », séance 8 – Présentation de l’ouvrage Cent ans de sous-reconnaissance des maladies professionnelles par les trois co-directeurs de l’ouvrage, Catherine Cavalin (IRISSO, Université Paris Dauphine), Emmanuel Henry (IRISSO, Université Paris Dauphine), Jean-Noël Jouzel (CSO, Sciences Po) et Jérôme Pélisse (CSO, Sciences Po).
Leurs interventions étaient discutées par Anne-Sophie Bruno (CHS, Université Paris 1) et Jorge Muñoz (LABERS, Université Bretagne Occidentale).
9 avril 2021 : séminaire « Le travail en transformation », séance 7 – Marie Chizallet (LaPEA, Université de Paris et Université Gustave Eiffel), lauréate du prix de thèse du Gestes pour sa thèse en ergonomie intitulée « Comprendre le processus de conception d’un système de travail dans l’indivisibilité du temps : le cas d’agriculteurs en transition agroécologique », discutée par Marc Moraine, Ingénieur de recherche en Agronomie (UMR INNOVATION, INRAE). La séance était animée par Gaëtan Bourmaud (Paragraphe, Université Paris 8).
8 mars 2021 : séminaire « Le travail en transformation », séance 6 – Eric Beynel (Solidaires), Marie-Anne Dujarier (LCSP, Université de Paris) et Odile Henry (CRESPPA, Université Paris 8) ont présenté leurs contributions à l’ouvrage La raison des plus forts, ouvrage collectif consacré au procès France Télécom, qui s’est tenu du 6 mai au 12 juillet 2019.
Leurs interventions étaient discutées par Romain Juston (Dysolab, Université de Rouen Normandie).
1er décembre 2020 : séminaire « Le travail en transformation », séance 5 – Transformation du management et santé/sécurité au travail – études de cas
Cette séance était co-organisée par les chercheurs des laboratoires lorrains du GIS, le Centre Européen de Recherche en Economie Financière et Gestion des Entreprises (CEREFIGE) et le Laboratoire Lorrain des Sciences Sociales (2L2S), ainsi que le Département de recherche « Homme au travail » de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS).
En raison de la situation sanitaire, cette séance de séminaire organisée à Nancy s’est déroulée par visio conférence.
12 mars 2020 : séminaire « Le travail en transformation », séance 4 – Contester et consentir : la mise au travail des membres d’une organisation alternative. Le cas d’un supermarché coopératif et participatif
Alban Ouahab, maître de conférence en management à Télécom Paris, présentera son travail doctoral soutenu en 2019. Sa thèse, intitulée « Contester et consentir : la mise au travail des membres d’une organisation alternative. Le cas d’un supermarché coopératif et participatif. » porte sur La Louve. Muriel Prévot-Carpentier, chercheure en philosophie et ergonomie (Département Homme au Travail / Laboratoire Gestion et Organisation pour la Santé et Sécurité au Travail (GOSST) – INRS), tiendra le rôle de discutante.
Pour en savoir plus :
- Résumé de la thèse (2019)
- Intervention d’Alban Ouahab, discutée par Anne-Catherine Wagner
- Présentation de la Louve au moment de son ouverture (2016) dans la Revue Internationale de l’Économie Sociale et sur France Inter
- « Supermarchés coopératifs : l’autogestion face à la grande distribution », France Inter, Interception (10 novembre 2019)
- Publication récente sur la santé au travail dans l’Économie sociale et solidaire : Souffrance en milieu engagé, de Pascale-Dominique Russo
27 janvier 2020 : séminaire « Le travail en transformation », séance 3 – Les travailleurs de micro-tâches
Farida Khodri et Emmanuelle Mazuyer (CERCRID) ont présenté les travaux qu’elles ont engagés sur les travailleurs de micro-tâches dans le cadre de l’ANR TraPlaNum (Les nouvelles formes de travail via les plateformes numériques).
À leur suite, Pauline Barraud de Lagerie (IRISSO), Julien Gros et Luc Sigalo Santos (LEST) ont présenté les résultats de l’étude sociologique qu’ils ont réalisée auprès de travailleurs d’une plateforme de crowdworking en France, dans le cadre de l’ANR Capla (Capitalisme de plateforme).
Réécouter la séance de séminaire : accès direct aux archives Nakalona
24 septembre 2019 : séminaire « Le travail en transformation », séance 2 – Le travail au cœur des transformations de la fonction publique
Cette journée d’étude co-organisée par le GIS et l’ANACT à la MSH PN visait à s’interroger sur les transformations profondes qui interviennent aujourd’hui dans la fonction publique en France, et ces mutations modifient de l’organisation du travail et des conditions d’exercice des métiers des agents. Cette journée constitue une deuxième rencontre dans le programme du séminaire sur le travail en transformation.
Le programme détaillé est disponible sur le site de l’ANACT :
https://www.anact.fr/journee-detudes-le-travail-au-coeur-des-transformations-de-la-fonction-publique
1er juillet 2019 : séminaire « Le travail en transformation », séance 1
La première séance a eu lieu à Lyon, autour du e-book enrichi conçu par l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) sur les mutations du travail, sous un format original (https://www.mutationsdutravail.com/index.html). Après une présentation du projet et du contenu, Mélanie Burlet, Marion Gilles et Anne-Marie Nicot ont animé deux ateliers créatifs sur la fabrique du travail et sur les travailleurs indépendants.
21-22 novembre 2019 : Colloque international et interdisciplinaire «Dé-libérer le travail ?»
Appel à communication (date limite de soumission : 31 janvier 2019)
Séminaire 2018-2019 : Acteurs et actions en santé au travail
27 juin 2019 : séminaire « Acteurs et actions en santé au travail », séance 7 – L’intervention comme alternative à la formation pour développer l’efficacité des actions au travail. Un point de vue en psychologie du travail.
Avec Yvon Miossec (Maître de conférences, Équipe de psychologie du travail, Centre de recherche sur le travail et le développement, CNAM)
et Sabrinat Rouat (Maîtresse de conférences en Psychologie du travail, Directrice adjointe du Laboratoire GRePS (EA 4163), Université Lumière Lyon 2)
La présentation sera discutée par Paul Bouffartigue (sociologie) et Johann Petit (ergonomie)
22 mars 2019 : séminaire « Acteurs et actions en santé au travail », séance 6 – Agir sur la santé au travail – Acteurs, dispositifs, outils et expertise autour des enjeux psychosociaux », séance organisée autour de la publication co-dirigée par Arnaud Mias et Cyril Wolmark. Ils viendront viendront présenter leur ouvrage, et plusieurs contributeurs (Jean-Yves BONNEFOND, Christophe BOURDELEAU, Michèle CHAUMEAU, Yves CLOT, Philippe DOUILLET, Jean-Yves OTTMANN et Livia SCHELLER) seront présents pour en discuter et en débattre.
Cet ouvrage est le produit des échanges du colloque du Gestes de juin 2015, entre des acteurs de la santé au travail issus d’horizons divers et des chercheurs de différentes disciplines.
Cette séance pourra ainsi être l’occasion d’échanger, trois ans plus tard, sur les évolutions de certaines situations présentées lors du colloque 2015.
10 mai 2019 : séminaire de réflexion, « Dialogue sciences-société sur le travail et la santé au travail en direction des jeunes ».
En 2015, le Gestes a été à l’initiative d’un concours d’écriture thématique sur le travail, organisé par l’académie de Versailles.
Le concours « Écrire le travail », qui a reçu en 2018 le soutien de la Fondation Syndex, a permis de réunir de 2015 à 2018 une quarantaine d’équipes pédagogiques et de classes et de remettre des lots sous forme d’ouvrages à une centaine d’élèves dont les productions ont été distinguées.
Quinze chercheur.e.s sont intervenu.e.s dans des établissements en 2016 et un ouvrage collectif est paru aux éditions Octarès en 2018 autour de quarante textes reçus lors des deux premières éditions du concours (plus d’informations).
Le Gestes a proposé un temps d’échanges avec les différents acteurs intéressés par le dialogue sciences-société sur les questions liées au travail et à la santé au travail, en particulier en direction des jeunes. Quelques éléments de ces échanges sont à découvrir sur la page dédiée au dialogue sciences-société.
7 décembre 2018 : séminaire « Acteurs et actions en santé au travail », séance 5 – Les risques industriels majeurs, un autre regard sur la santé au travail
La 5ème séance du séminaire était consacrée aux risques industriels majeurs (RIM), qui constituent dans la littérature académique un domaine spécifique, bien développé dans la littérature anglo-saxonne, beaucoup moins en France et en Allemagne. Michèle Dupré (sociologue, Chercheuse au Centre Max Weber – UMR 5283 CNRS Université Lyon 2) a présenté ses travaux et montré notamment que les RIM éclairent la question de la santé au travail d’une manière particulière : l’accident ou l’incident est d’abord technologique, les causes peuvent en être multiples, les opérateurs, mais aussi les salariés des entreprises sous-traitantes en sont cependant le plus souvent les victimes. Paul-André Rosental (historien, professeur des universités, Sciences Po, Centre d’études européennes, Centre d’histoire) et Caroline Vanuls (juriste, maîtresse de conférences, Aix-Marseille Université, Laboratoire d’économie et de sociologie du travail) ont éclairé les notions et les cas présentés à partir de leurs propres travaux et disciplines.
4 octobre 2018 : séminaire « Acteurs et actions en santé au travail », séance 4 – Comment et pourquoi les artistes s’emparent de la question de la souffrance au travail ?
La quatrième séance du séminaire sur la santé au travail organisé par le GIS Gestes était consacré aux artistes qui s’emparent de la question de la souffrance au travail. L’objectif était de savoir pourquoi et comment les créations artistiques contemporaines se nourrissent de cette question. Leïla Gaudin, chorégraphe, actrice et fondatrice de la compagnie NO MAN’S LAND a présenté un extrait de son spectacle « cette heure du matin ». Elle a retracé la genèse de ce spectacle et évoqué son intérêt pour la sociologie dans le cadre de sa démarche artistique. Laurent Quintreau, syndicaliste et romancier a parlé notamment de son dernier livre : Ce qui nous guette, roman social d’anticipation qui met en scène les glissements ontologiques – quand le monde s’effondre… – de plus en plus fréquents et violents, dans une logique algorithmique exponentielle).
9 juillet 2018 : séminaire « Acteurs et actions en santé au travail », séance 3 – L’exposition des travailleurs aux risques psychosociaux a-t-elle augmenté pendant la crise économique de 2008 ?
Lors de cette séance, Damien Sauze, maître de conférences en sciences économiques à l’Université Lyon 2 (UMR 5206 Triangle), se demande si l’exposition des travailleurs aux risques psychosociaux a augmenté pendant la crise économique de 2008. Son intervention a été mise en discussion et en perspective par Thomas Amossé (sociologue, Cnam-Lise-CEET) et Jean-Claude Sardas (professeur à Mines-Paristech et chercheur au CGS Centre de Gestion Scientifique).
23 mars 2018 : séminaire « Acteurs et actions en santé au travail », séance 2 – Sociologie des usages du coaching en entreprise. Retour sur la fonction palliative
Cette nouvelle séance des séminaires organisés par le GIS Gestes sur les acteurs et actions en santé au travail, accueillait Scarlett Salman, maître de conférences en sociologie à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, qui est intervenue sur le thème « Sociologie des usages du coaching en entreprise. Retour sur la fonction palliative ». Les discutants étaient Annick Ohayon, maître de conférences honoraire à l’université Paris-VIII / Vincennes-Saint-Denis, membre du centre Alexandre Koyré, centre de recherche en histoire des sciences et des techniques (CNRS-EHESS-MNHN) et Philippe Vernazobres, maître de conférences en management à l’ENSCP et chercheur à l’Université Paris-Est Créteil, IRG.
22 février 2018 : séminaire « Acteurs et actions en santé au travail », séance 1 – Syndicalisme et santé au travail
Lors de cette première séance du séminaire du GIS Gestes sur le thème « Acteurs et actions en santé au travail », Lucie Goussard et Guillaume Tiffon, tous deux maîtres de conférences en sociologie à l’Université d’Evry, ont présenté l’ouvrage récent qu’ils ont dirigé, intitulé Syndicalisme et santé au travail (éditions du Croquant, 2017). Cet ouvrage fait suite à des journées d’études organisées à Paris en mai 2015, manifestation scientifique lauréate du Gestes. Judith Rainhorn, professeur en histoire sociale contemporaine à l’Université de Paris-1 Panthéon-Sorbonne et membre du bureau du GIS Gestes, et François Daniellou, ancien professeur d’ergonomie et désormais directeur scientifique de la Fondation pour une culture de sécurité, ont discuté et mis en perspectives cette présentation.
21 et 22 septembre 2017 : Colloque international « Le travail et la santé au travail : perspectives pluridisciplinaires et internationales »
À l’occasion de son 4ème colloque international, le GESTES (Groupe d’études sur le travail et la santé au travail) a souhaité mettre à l’honneur les recherches menées par les membres de son conseil scientifique et la jeune recherche sur le travail et la santé au travail que le réseau promeut.
L’occasion pour Katia Kostulski, psychologue au Centre de recherche sur le travail et le développement (CRTD-CNAM), de co-introduire ces deux jours d’échanges en affirmant le soutien que le laboratoire entendait continuer d’apporter au GESTES dans sa nouvelle configuration. Le financement n’est plus assuré par le Conseil régional d’Île-de-France mais par les établissements d’enseignement et de recherche dans le cadre d’un groupement d’intérêt scientifique (GIS). La structure est désormais hébergée par le CNRS à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord. Pour Arnaud Mias, professeur de sociologie à l’Université Paris-Dauphine et co-directeur du GIS GESTES, qui co-introduisait le colloque, « le GESTES prend une dimension nationale avec de nouvelles universités et de nouveaux laboratoires qui nous rejoignent ». Ces deux jours ont illustré à quel point étaient nombreux les ponts entre les disciplines et les approches dès lors que l’on se penchait sur le travail.
Compte rendus à retrouver à retrouver ici :
Travail informel : approche comparée entre pays développés et en développement
Quand le travail réel révèle les conflits de rôles et le gaspillage de compétences
Travailler pour l’Europe : extraterritorialité juridique sans démocratie interne
22 et 23 juin 2017 : Colloque international «Travailleurs individualisés, précarisés ou isolés: quelles coopérations ? quels collectifs ? »
L’étude des collectifs de travail se fait généralement dans des métiers et des professions bien définis, stables, partageant une certaine tradition d’engagement collectif et de syndicalisation, avec de faibles turn-over et des moments de coprésences entre salariés permis par l’organisation et l’entreprise. Qu’en est-il quand ces conditions ne sont pas réunies, que l’organisation ne favorise pas les contacts, le sentiment d’appartenir à une même communauté de destin ou du moins d’avoir des intérêts communs ? Dans le cas de l’intérim, du travail indépendant, de la sous-traitance, du télétravail, quand il y a mise en concurrence ou séparation des salariés entre plusieurs établissements ou entités juridiques, peu ou pas de traditions syndicales, etc., comment se construisent le rapport au travail, l’identité ou le genre professionnel, les étayages sociaux, la coopération, la reconnaissance ? Quelles réponses les travailleurs ont-ils, ou non, réussi à donner par le passé aux défis posés par l’isolement ou la mise en concurrence ? Quelles réponses peuvent (ou non) donner les travailleurs aujourd’hui ? Quels sont les effets sur le rapport à la solidarité collective ? Le travail collectif ne se limite pas aux collectifs de travail, quelles autres formes a-t-il pris par le passé ? Quelles autres formes peut-il prendre ? Comment ce travail collectif peut permettre de co-construire le sens de l’activité, les processus de maintien de la santé au travail ? Peut-il aussi être un vecteur de restriction des marges d’autonomie individuelles, un facteur d’exclusion de ceux qui menaceraient les intérêts ou les valeurs du groupe ?
Les nouvelles formes de travail et de management, le secteur des technologies de l’information et de la communication, les mondes de l’art et de la création, l’auto-entreprenariat constituent des terrains possibles, parmi d’autres, pour étudier d’éventuelles formes alternatives de collectif, de nouvelles solidarités, de nouvelles formes d’organisation professionnelles. Mais d’autres emplois et statuts moins touchés par les innovations, en apparence du moins, moins valorisés aussi, figurent également parmi ces travailleurs et travailleuses isolé(e)s et peuvent pareillement être mis en avant. On peut penser, à titre d’illustration, aux chauffeurs ou livreurs travaillant pour des plateformes numériques, aux aides à domicile ou employées de service, au secteur du nettoyage, aux intérimaires, CDD, stagiaires et autres statuts précaires, aux travailleurs sans papiers, etc. Peuvent-ils, et comment, créer du collectif, mettre en débat leur travail et ses conditions de réalisation ? L’ont-ils fait par le passé ? Avec quels effets ?
Les réponses syndicales nouvelles constituent également un sujet possible : syndicats de site, collectifs de travailleurs, mobilisations diverses et transversales, occupations de sites avec des associations de la société civile, etc. Bref, toutes les façons particulières de faire collectif, qui mélangent du classique et de l’inédit. La question des nouvelles formes d’organisation juridique de représentation du personnel (représentation dans les franchises, réseaux…) et de leur mise en œuvre serait également intéressante à prendre en compte.
Compte rendus à retrouver ici :
Travailleurs individualisés, précarisés ou isolés
Quels collectifs chez les travailleurs créatifs isolés ?
De l’émergence de collectifs de travailleurs indépendants aux mobilisations collectives
2012-2016
Séminaires mensuels : la mesure et le travail (2012), langage au travail : codes, usages et enjeux (2013), espaces, lieux et travailleurs (2014).
En 2015-2016, les DUO du DIM, organisés par les équipes au sein desquelles des lauréats ont mené leurs recherches, consistaient à la présentation et la discussion de travaux de doctorant.e.s ou post.doctorant.e.s soutenu.e.s par le DIM Gestes autour d’une thématique commune.
Compte-rendu à retrouver ici Compte rendu à retrouver ici